Sasuke | co-administrateur en chef | Membre | | 35 messages postés |
| Posté le 19-02-2007 à 22:35:44
| 1 - Formation des sonorités Les kana sont utilisés pour transcrire les sons utilisés dans la langue japonaise et constituent en quelque sorte son alphabet. On peut également les considérer comme la base de l'écriture japonaise car avec eux, il est possible d'écrire tous les mots de la langue sans utiliser le moindre kanji, c'est pourquoi ils forment la base de l'écriture. Les kana sont divisés en deux systèmes d'écriture ou syllabaires : les hiragana et les katakana. 1.1 - Les sons de base Bien que leurs graphies soient différentes, chaque syllabaire compte les mêmes sons, issus du Tableau des Cinquante Sons de base appelé aussi gojuu-on zu. Le tableau se lit ligne par ligne et de gauche à droite (a, i, u, e, o; ka, ki, ku, ke, ko; sa, ...). Les lignes représentent l'initiale c'est-à-dire les consonnes à l'exception de la première ligne, tandis que les colonnes correspondent à la finale c'est-à-dire les voyelles. Ce classement a été conçu ainsi afin de faciliter la mémorisation des sons du tableau. Voir le tableau des hiragana : http://kanji.free.fr/kana.php?type=hira Voir le tableau des katakana : http://kanji.free.fr/kana.php?type=kata 1.2 - Nouveaux sons Certain sons présents dans le gojuu-on zu ont été supprimés à cause de l'évolution de la langue. C'est le cas notamment des deux hiragana wi ゐ et we ゑ qui ne sont plus guère utilisés aujourd'hui. Avec l'abandon de certains sons, d'autres ont vus le jour comme les sons commençant par les consonnes g, z, d et b. Ils sont écrits en reprenant les syllabes du premier tableau mais en ajoutant soit un ゛ (daku-ten) ou un ゜ (handaku-ten). Par exemple, les sons commençant par k se transforme en g si on leur ajoute un ゛ (Voir le tableau des kiragana et katakana). 1.3 - Les sons redoublés Les consonnes suivantes : k, s, t, ch, sh, et p peuvent être redoublées. Dans ce cas, elles sont précédées d'un petit tsu っ / ッ . Cette notation s'appelle soku-on. Exemples : Le mot atsukatta se note en hiragana : あつかった Le mot kesshin se note en hiragana : けっしん Le mot beddo se note en katakana : ベッド 1.4 - Combinaison de syllabes Certaines syllabes (ki, gi, shi, ji, chi, ni, bi, hi, pi) peuvent se combiner avec d'autres syllabes (ya, yu et yo) pour former d'autres sonorités. La dernière syllabe est alors notée en plus petit. Par exemple la syllabes ki き associée avec ya や donne kya きゃ. Cette notation s'appelle yoo-on. Voir le tableau complet de transcription en yoo-on des hiragana : http://kanji.free.fr/kana.php?type=yooon_hira Voir le tableau complet de transcription en yoo-on des katakana : http://kanji.free.fr/kana.php?type=yooon_kata 1.5 - Les voyelles longues Les voyelles peuvent être de deux types : normales ou longues. Ces dernières se prononcent de façon plus longue et plus accentuée que les voyelles normales. Elles se notent par l'ajout de la syllabe u う pour les hiragana et par l'ajout d'un trait ー pour les katakana. Exemples : La voyelle double too se note en hiragana とう La voyelle double kyuu se note en hiragana きゅう La voyelle double taa se note en katakana ター La voyelle double buu se note en katakana ブー 2 - Transcription en romaji La transcription en romaji correspond à la transcription des sonorités japonaises dans l'alphabet latin. Il existe plusieurs systèmes de transcription, le plus utilisé étant le système appelé kunrei-shiki ou Hepburn. Ce site s'appuie également sur ce système mais diffère sur certains points, ceci pour des raisons techniques. Voici les principales règles suivies dans mon site pour la transcription en romaji : Les syllabes simples et dérivées sont transcrites conformément au tableau principal des Cinquante Sons de base, à la fois pour les hiragana et les katakana. Les voyelles longues sont habituellement notées avec un accent circonflexe ou avec une marque d'allongement. J'ai préféré les noter en doublant la voyelle finale. Cette méthode évite de recourir aux accents souvent problématiques, notamment avec les caractères japonais. Exemples: ryokoo, fuukin, ... La nasale finale de syllabe ん est toujours notée n, même dans les cas où phonétiquement elle s'apparente plus à un m, c'est-à-dire, lorsqu'elle est précédée des consonnes (m, b et p). Exemple : shinbun Le point de séparation est utilisé lorsque la nasale finale n ん est suivie d'une voyelle ou qu'une syllabe précède une syllabe sans consonne (a, i, u, e, o). Exemples : kon.ya ou gi.in. Les mots comportant des sonorités redoublées sont notés en doublant leurs consonnes. Exemple : ikkagetsu, issho, ... La syllabe comportant l'initiale h et la finale u ne se note pas hu mais fu. pris sur : http://kanji.free.fr/docs.php?doc=kana&page=1
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